Comment gérer son temps en contrôle ? 2006 PDF Imprimer E-mail
Écrit par Administrator   
Samedi, 13 Septembre 2008 20:40
Les calculs en contrôle, contrairement au français ou même à la géométrie, c’est de l’écriture non stop. Le pied au plancher. A mesure que les informations arrivent dans notre champ de vision, on les gère et on poursuit notre avancée. Si il ne s’agit que d’avancer le plus rapidement possible alors comment améliorer ses performances ?
Le pilote de F1, si il veut gagner, doit connaître son engin et savoir comment il est capable de l’utiliser au mieux. Il doit aussi prendre connaissance du circuit, connaître ses courbes et ses longueurs. L’élève, pour optimiser l’utilisation de ses capacités doit agir de la même manière. Quand il découvre le sujet, il doit le survoler pour en avoir une vue d’ensemble, pour savoir « où sont les points », pour savoir quelles sont les compétences requises dans chaque exercice. Ainsi il pourra commencer par les exercices qu’il sait généreux, et qui lui sont favorables. Bien sur, pour savoir ce qui nous est favorable, il faut une certaine connaissance de soi même. Ou du moins avoir une idée de ce que l’on sait, et ce que l’on ne sait pas faire.

La gestion du temps lors du contrôle commence donc à la maison. Connaître ses faiblesses et ses forces, qu’est ce que ça veut dire concrètement ? Et bien, c’est dans un premier temps comparer la correction proposée par le professeur et ce que l’on a été capable de faire. On peut voire ainsi, quelle partie du programme nous est naturelle, quelle partie au contraire n’est pas spontanée. C’est cette dernière qu’il va falloir garder à l’œil. Le travail ne s’arrête pas à une vague compréhension de la correction. En pleine lumière, tout semble aller de soi , ce n’est qu’une fois la page tournée, confronté à nous même que nous pouvons savoir ou nous en somme, est ce que la connaissance à commencé à prendre racine ou pas. Ce n’est que lorsqu’on permet à la connaissance de produire des fruits qu’elle a une chance de ne pas rester lettre morte. Il faut mettre en pratique, encore et encore, jusqu'à ce que le geste devienne naturel. Quand il est automatique, la vitesse ne doit plus poser problème (le manque de temps est lié selon moi à un parasitage du geste par un questionnement qui devrait être de l’histoire ancienne pour l’élève quand arrive le moment de l’évaluation.

L’algèbre et les calculs n’occupant que 40% du programme, il me semble important de parler de la géométrie. Elle demande un peu plus de réflexion, de recul et de temps de pause.Avant tout on doit s’assurer d’avoir une figure claire, à main levée ou pas selon les exigences de la consigne.
Les informations donnée par l’énoncé ou par nos précédentes déduction doivent être codées (égalité de longueur, d’angle, parallélisme). Pouvoir se rappeler d’un seul coup d’œil toutes les données, c’est très utile lors de la recherche.
On doit essayer de reformuler le contenu de chaque question posée, et d’abord laisser parler son intuition, noter quelque part la réponse qui nous vient à l’esprit naturellement. Se l’approprier. En géométrie, la plus part du temps on doit justifier ses réponses. On va donc devoir créer un enchaînement logique entre certaines données et la conclusion demandée. Une technique pour trouver les théorèmes à utiliser consiste à rechercher ceux qui ont une conclusion qui corresponde à celle de notre démonstration, en général on en trouve plus d’un. Pour réduire la liste, je regarde qu’elles sont les hypothèses nécessaires pour chacun d’entre eux, on gardera ceux dont les hypothèses sont déjà en notre possession (ou pour une démonstration en plusieurs étapes, ceux dont les hypothèses nous semblent démontrables). Il ne reste alors plus qu’à broder (ou pour les démonstration en plusieurs étapes, à prouver que les hypothèses nécessaires au théorème précédent sont vraies).
Pour être efficace il faut connaître ses théorèmes sur le bout des doigts, il ne faut pas seulement savoir les réciter mais aussi, savoir à quoi ils servent, dans quelles circonstances on peut les utiliser, et concrètement ou graphiquement à quoi ils correspondent. Plus on fait de démonstration, consciencieusement, plus elles viennent naturellement. Toutes celles qui ont été vues en classe, sont à savoir refaire, c’est le minimum. (pas de par cœur, il faut en connaître l’esprit , les articulations, c’est l’essentiel, le reste se mettra naturellement en place.