apprendre sa leçon Imprimer
Écrit par Administrator   
Samedi, 13 Septembre 2008 21:00
Phase de lecture compréhension
Un piège, auquel nous sommes tous confrontés c’est de s’arrêter à de l’à peu prés. Il nous arrive de comprendre des textes alors que certains mots de vocabulaires nous sont inconnus. Notre cerveau est vraiment très fort pour combler les trous , pour relier les points. On croit comprendre et on passe au paragraphe suivant. Mais cette compréhension est au mieux superficielle voir complètement faussée (on comble les trous d’une manière qui fait sens pour nous, pas nécessairement le sens indiqué par l’auteur.) Durant la phase de lecture compréhension, on doit s’assurer que chaque mot est connu, que chaque proposition est comprise, puis chaque phrase, puis chaque paragraphe etc.
Puis une fois que c’est fait, il faut reprendre les phrases, les paragraphes et les reformuler, les traduire dans une langue qui nous parle. En histoire ça peut être visualiser une scène qui est décrite dans le cours, en mathématiques ça peut être s’inventer un exemple illustrant la propriété.

Phase d’Apprentissage
Avant de commencer à apprendre il est important de repérer ce qui dans un texte, une leçon, a de l’importance, on peut surligner ces passages au marqueur fluo. En Mathématiques, il y a peu de superflu, il faut que les Théorèmes et les définitions soient sus, le repérage est vite fait ! Pour ce qui est de l’apprentissage lui-même j’aurais l’occasion d’en reparler dans un dossier à venir, mais tout de même voila quelques conseils. Vous êtes confrontés à différentes matières avec des exigences particulières et des données de natures souvent très différentes : pas de lien évident entre une leçon d’histoire, une conjugaison et un théorème de Mathématiques. Avoir une technique unique pour apprendre toutes les leçons me semble être limité et limitant. Soyez créatifs essayez différentes méthodes, la flexibilité n’est possible que lorsque l’on a le choix. Vous pouvez donc essayer, de vous faire des films dans votre tête, vous pouvez lire dans votre tête, à voix basse, à voix haute, en écoutant un enregistrement fait sur votre dictaphone, testez différents rythmes, différentes intonations (vous pouvez râper , chanter votre texte). Vous pouvez recopier le cours sur des fiches, faire des dessins. Il y a pleins de choses qui peuvent rentrer en compte.

Je dois avouer que tâtonner c’est bien quand on a le temps, mais quand il existe des techniques plus rapides (à venir dans un article) c’est un peu dommage… encore que sous la forme d’un jeux ça peut être amusant.

Phase de vérification
Souvent oubliée, elle a son importance. Vous pouvez vous imaginer en contrôle surprise, récitez par écrit votre cours, et là il va falloir comparer de manière minutieuse. Il y a une grande différence entre ce que l’on écrit, ce que l’on exprime et ce que l’on a en tête. En général il y a une partie du sens qui part à la poubelle pendant le transfert. Notre texte est plein de sous entendus qui nous sont invisible. En fait pour vérifier notre texte il nous faudrait se placer dans les chaussures d’une tierce personne qui est complètement ignorante de la situation. Est-ce que le texte se suffit ou est ce qu’il manque des précisions pour le rendre compréhensible ? (pour les adultes : voir le méta-modèle , c’est très intéressant.)