Bienvenue à Siska

Siska c'est l'enfer, le trou du cul de l'Oregon.
Siska et ses nombreuses disparitions d'adolescents.
Siska c'est une petite ville coincé en un roc menaçant et une épaisse forêt.
Siska c'est le fief de quelques familles de bigots qui se croient tout permis car ils possèdent la moitié de la ville.
Siska dans l'ombre du vieux jack, cette montagne menaçante dont les arbres ont longtemps alimenté la région.
Siska, tout le monde rêve d'en partir, mais curieusement même ceux qui s'en échappent finissent toujours par revenir.
Alors que le siècle est en train d’égrener ses dernières années, Joshua Lipsky, un jeune transfuge de Portland, la capitale de l'état, et ses amis essayent tant bien que mal de naviguer la fin de leur adolescence dans l'ombre de la montagne.

Siska, c’est une petite bourgade de l’État d’Oregon, coincée entre la grande montagne Scatatoca et quelques collines où résident ses habitants les plus riches. Sur la place publique, les familles fondatrices de la ville semblent veiller au bon fonctionnement de celle-ci, mais tout le monde ne partage pas cet avis.

Alors que Tulip Gustaffson, une bonne élève d’un mauvais quartier, vient d’être enlevée, la ville en émoi voit son image si paisible se fissurer un peu plus.

Devant l’inefficacité de la police à résoudre cette disparition, la dernière d’une longue série, Joshua Lipsky et son groupe de metal, Les Idoles brisées, vont mener leur enquête.

Mariah Cuaron, la fille du révérend déchu de la ville, fait depuis peu des rêves qui la dépassent et la laissent ravagée au petit matin. Même si, prisonnière d’un monde de mensonge et de dissimulation, elle a de plus en plus de mal à faire la différence entre la réalité et ses visions, une chose est sûre, les disparitions sont les symptômes d’un mal bien plus profond qui suppure dans l’ombre de la montagne.



Mariah Cuaron (un regard au centre de Siska) ré-imaginé par Manon Malik

Joshua Lipsky (guitariste, chanteur, souffre douleur) ré-imaginé par Manon Malik

Logan Field (bassiste des idoles brisées) ré-imaginé par Manon Malik

Sean Baker (batteur des idoles brisées) ré-imaginé par Manon Malik

Dur de gérer le quotidien et de se projeter quand le sol sous nos pieds ne cesse de se dérober. Entre, la fin du lycée, l'éloignement avec son petit copain parti étudier à l'université, les enlèvements et autres cabales locales Mariah avait vraiment de quoi s'occuper, mais c'était sans compter sur de vieux démons dans sa vie. Pourri par les secrets et certaines allégeances plus que discutables le sol dans lequel plonge ses racines, ce sol qui l'ancre se dérobe complètement sous ses pieds.




Meurtres, kidnapping et sacrifices humains, Siska cette ville si tranquille en apparence a dans ses entrailles quelque chose de fondamentalement pourri. Alors que Joshua, Mariah et Noah s'apprêtent à vivre le pire été de leur vie, il est temps de reculer de trois pas pour comprendre comment on a pu en arriver là. Presque vingt ans auparavant, avant même la naissance de nos trois adorables adolescents, avant de déchoir, John Cuaron, le père de Mariah était un pasteur plein de promesses, et puis il y a eu un incident dans la ville de Minden en Louisiane. Une catastrophe pour cet homme et son meilleur ami Lester Gunn. Une catastrophe qui a changé la donne là bas et dont l'onde de choc résonne encore jusqu'à Siska.




Les Idoles brisées et Pehelak brossent le portrait de Siska, une ville paisible à l’est de l’Oregon à la fin des années 1990. Paisible en apparence mais pourrie dans ses fondations.

Ces deux volumes sont consacrés aux aventures de Joshua, Logan, Sean et Mariah, une bande de lycéens bien décidés à descendre dans les enfers, regarder le mal droit dans les yeux et l’occire une bonne fois pour toutes. Des aventures qui restent en suspens à la fin du deuxième volume, avec bien des questions irrésolues et un futur incertain pour nos quatre adolescents.

Les Crimes de nos pères, au lieu de nous offrir les réponses tant attendues, après un flash-back vingt ans avant les événements du premier volume, passe le plus clair de ses pages à revenir sur la période couverte par Les Idoles brisées, mais ce au travers de personnages restés jusque-là dans l’ombre. Ces vilains, héros de leur propre histoire, victimes de leurs propres démons, nous permettent de voir l’histoire sous un jour complètement nouveau.

Pehelak commence juste après l’acte très définitif de Sean Baker et raconte comment les amis de ce dernier en supportent les conséquences et combattent leurs démons tout en continuant leur enquête. Il se termine sur le « drame du 150 » et un sauvetage in extremis.

Nephilim couvre la même période, mais vue par Lester, Cynthia, Chad et Noah. Cynthia doit apprendre à vivre selon sa conscience malgré ses erreurs passées, mais surtout elle doit négocier la fin de son règne tyrannique sur l’institut. Lester, son père, figure de proue d’une organisation caritative dévoyée, doit faire son possible pour en redresser la barre. Chad veut faire payer cette organisation, responsable d’une manière ou d’une autre de la mort de ses deux parents, et en parallèle lancer sa carrière de rock-star, devenir un magicien et gérer ses désirs extrêmes. Noah, doublement marqué du sceau de la différence, continue à gérer ses premiers émois et les attentions déplacées de son parrain.





Le podcast

"The process" est mon podcast dédié à l'écriture et à la créativité. J'y partage mes impressions sur ce qui se passe en arrière cuisine quand on crée. Pour accéder à un épisode particulier appuyer sur l'icone sous forme de liste en haut à gauche de la l'encart Youtube ci-dessous.






Dans un futur bien trop proche, dans une France ravagée par une crise qui n’en finit plus, une partie de la population déclarée indésirable s’est retrouvée parquée dans des Ghettos. La séparation s’est faite dans le sang et dans la haine, mais depuis un moment les choses semblent s’être calmées.

Jennifer, une professeur de maths à la santé mentale instable se retrouve lancée à la recherche de sa sœur une activiste politique disparue derrière les barbelés. Dans sa quête, elle va devoir elle aussi passer de l’autre côté du miroir pour découvrir le prix de cette paix sociale retrouvée. Ses démarches vont provoquer l’intérêt de forces qui,pour protéger leurs intérêts, sont prêtes à bien des horreurs.




C’est l’histoire d’un garçon né dans la vérité.

Un garçon qui à défaut d’être beau, était intelligent.

C’était presque le préféré de sa maman.

Un garçon promis à de grandes choses,
mais pas dans ce monde corrompu,
non, pour lui, la gloire serait dans celui d’après.

Et puis tout a déraillé,
il a mis des guillemets à la vérité,
lui qui devait être le sel de la terre
la lumière qui guide le monde,
s’est vautré dans la facilité.

Quelques années après, père, mari, employé
Son monde est de nouveau sur le point de se désintégrer

Alors que tout semble perdu,
il en vient à se demander
si tout ça ne serait pas une chance
de laisser ses fers derrière lui.

Ce coup d’arrêt,
c’est peut être une chance de se retourner,
et faire face à ce qu’il n’a cessé d’éviter.








à propos de l’auteur

Si, au sortir du lycée, on avait dit à Samuel Abibou qu’il deviendrait écrivain, il n’y aurait pas cru une seconde. Le système scolaire avait presque réussi à étouffer son amour pour la lecture et l’expression écrite. Heureusement, la rencontre de géants comme Milan Kundera, Jonathan Franzen, Don DeLillo et Paul Auster au travers de leurs livres a ravivé cette flamme allumée par sa mère quand elle lui a appris à lire.

Même s’il aime citer certains grands noms de la littérature moderne et qu’il est attaché à une vision très personnelle de la forme, ce qu’il est et ce qu’il écrit doit tout autant à la science-fiction ainsi qu’aux ouvrages de psychologie et de métaphysique. Au panthéon des auteurs précédemment cités, il faudra rajouter Frank Herbert, Philip K. Dick, Hannu Rajaniemi et Carl Gustav Jung.

Lire, c’est une chose, écrire, une autre. Démiurge, son premier roman, a vu son écriture démarrer comme un passe-temps ou une plaisanterie, puis il s’est pris au jeu, sans réellement réaliser ce qui était en train de se passer. Ce n’est qu’en mettant son point final qu’il a réalisé l’hubris derrière ce geste insensé et la portée de celui-ci. Ça y était, il était un « écrivain »… Si cette proposition n’a pas provoqué de mouvement de foule (l’euphémisme du siècle) ou de déploiement de tapis rouge, dans son for intérieur, ce titre a tout changé. Un porte avait été ouverte et, de là, les projets se sont enchaînés sans discontinuer.


Samuel écrit la nuit et laisse son alter ego enseigner les mathématiques le jour. Les Idoles brisées est son troisième livre, et même s’il tient sur ses jambes tout seul, c’est aussi et surtout la première porte d’entrée dans ce monde situé à l’ombre de l’écrasant mont Scatatoca et dans le cycle d’ouvrages le manifestant ici-bas. Les romans poursuivant l’histoire commencée ne tarderont pas à être publié, ils sont déjà écrits.





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